mercredi 8 octobre 2014

First book in English? C'est pour vous!

Une amie américaine m'a offert ce petit roman, qui se lit très facilement et que je recommande à tous les lecteurs débutants:

'The House on Mango Street' de Sandra Cisneros (1984 - 110 pages)


Niveau minimum requis: B1 (c'est très facile à lire)
(pour déterminer votre niveau de lecture, reportez-vous aux pages de juin 2009 de ce blog)


C'est une jeune américaine d'origine hispanique qui nous raconte des anecdotes de sa vie d'enfant de Chicago en faisant la chronique de son quartier - ou plutôt de sa rue 'Mango Street' - et de ses gens.

C'est frais, ça n'a pas pris une ride et c'est facile à lire. Esperanza - qui n'aime pas son prénom - narre en chapitres de 2 ou 3 pages maximum, ce qui fait l'essentiel de son quotidien, qu'elle rêve évidemment de quitter.

Un roman vintage et pourtant très moderne.

Parfait pour un premier livre en anglais!

samedi 4 octobre 2014

Feel-Good Chick-Lit*

Voilà un roman qu'une bonne copine pourrait vous recommander - c'est d'ailleurs exactement comme ça que je l'ai découvert, thank you, C.K! - parce que ce type de lecture ne vous veut que du bien.

'Last Chance Saloon' de Marian Keyes (1999 - 595 pages)


Niveau minimum requis: B1+/B2
(pour déterminer votre niveau de lecture, reportez-vous aux pages de juin 2009 de ce blog)


C'est un vraiment un feel-good book.


Il met en scène un groupe d'amis trentenaires originaires du même village rural en Irlande qui ont décidé un jour d'aller vivre leur vie de jeunes adultes à Londres. On suit leurs histoires de coeur, l'angoisse du temps qui passe (certains sont encore célibataires et sans enfants) et leurs différents combats (maladie, couple sans amour, solitude). D'où le titre, très bien trouvé.


C'est à la fois léger et enthousiasmant, car il y a beaucoup de dialogues vivants (parfois hilarants) et la belle amitié qui lie les personnages sonne juste.

C'est aussi assez sombre, parce que les personnages sont ou ont été malmenés par les aléas de la vie, certains graves et anxiogènes et que l'écriture réaliste de Marian Keyes permet à chaque lecteur de vraiment s'identifier à au moins un des personnages.

Le nombre de pages ne se ressent pas, j'ai même quitté le livre avec regret.

In a nutshell, c'est une lecture parfaite en début d'automne. Ce bouquin-là n'est pas que de la chick lit*, il dresse un portrait criant de vérité des joies et des peines de toute une génération.

* 'chick lit' c'est le nom de tous ces pavés censés n'intéresser que les filles parce que ce sont des histoires de filles écrites par une fille pour des filles...