vendredi 29 octobre 2010

Scary? No... Moving!

En cette fin octobre me voici de retour d'un petit séjour à Londres où j'ai vu les pubs et les boutiques parés des incontournables toiles d'araignées, citrouilles grimaçantes et autres décorations horribles en vue de la prochaine soirée d'Halloween.

C'est probablement la raison pour laquelle, n'ayant rien à lire à l'aéroport, je me suis enfin décidée à acheter 'Twilight'! Le livre était à moitié prix, le risque n'était pas bien grand;-)

I must confess, comme beaucoup de lecteurs (français? enseignants?), je me méfie des best-sellers - not to mention que les extraits que j'ai pu voir de l'adaptation cinématographique m'ont semblé particulièrement ridicules. Pour moi, la seule histoire de vampire digne d'intérêt reste celle du 'Dracula' de Bram Stoker (1897) avec sa magnifique adaptation par F.F.Coppola.

Or, deux jours plus tard... AMAZING! Je fais partie des fans!
J'ai DEVORÉ (!) les 430 pages...

'Twilight' de Stephenie Meyer (2006 - 434 pages)
Niveau minimum requis: B1+ (peut convenir à des jeunes lecteurs)
(pour déterminer votre niveau de lecture, reportez-vous aux pages de juin 09 de ce blog)

Je recommande vivement à tous ceux qui ont aimé le livre en français et/ou le film de lire ce roman dans sa version originale. C'est bien écrit, l'anglais est vraiment accessible avec peu de descriptions et beaucoup de dialogues. C'est un très bon premier livre pour lire en anglais sans se décourager.

Je suppose que tout le monde connaît l'histoire. Je m'étais préparée à des histoires de morsures fatales et dégoulinantes (en général, je passe les pages en question!)...

NOT AT ALL: c'est surtout et avant tout une magnifique histoire d'amour qui ne manquera pas de réveiller la midinette qui dort en vous!
Le ton peut parfois être léger et amusant, mais on est quand même dans le 'teenage wasteland' dont parlent les WHO dans Who's Next. C'est à dire qu'on partage le mal-être d'une adolescente (la narratrice), sa découverte de l'amour, le vrai, le grand et toutes les angoisses existentielles qui vont avec. En revanche, zéro mièvrerie. On a du mal à croire que cela se passe aux Etats-Unis;-).
C'est très fort. Very moving.
Personnellement j'aime moins l'histoire des vampires mais je trouve que le monde parallèle créé par Stephanie Meyer est au moins aussi complexe que celui inventé par J.K.Rowling dans Harry Potter. Donc, my hat to her.

Résultat mitigé quand même concernant une lecture 'scary' pour Halloween!
Tant pis, All We Need is Love.

Breaking news (samedi 30 octobre 2010): je viens de regarder (comprendre 'subir'!) Twighlight', le film...
AU SECOURS!!! Trop de tout: trop de bruitages, trop de raccourcis ineptes, trop de mièvrerie, même en VO, alors en VF, je n'ose même pas imaginer...
Ce qui revient à dire: rien de mieux que la lecture, aucun acteur ne surpassera la beauté que le lecteur peut imaginer, et aucun scénariste ne peut réduire de façon convaincante 430 pages en 2h de pellicule. Quite the opposite, actually.

dimanche 17 octobre 2010

Connaissez-vous Eliza Doolittle?

Mon magazine féminin préféré m'apprend cette semaine qu'une jeune chanteuse britannique vaut vraiment le détour. Son nom: Eliza Doolittle. Mon sang ne fait qu'un tour(*), mais en bonne internaute, 'I immediately google her', et - what a surprise - le nom de cette petite insolente s'étale sur les cinq premières pages de la recherche!

What's so shocking? What's the big deal?

Eh bien, la VRAIE Eliza Doolittle, ce n'est pas elle DU TOUT!

Eliza Doolittle est l'héroïne de Bernard Shaw dans sa pièce de théâtre 'Pygmalion' publiée en 1916 et reprise en comédie musicale sous le titre de 'My Fair Lady' par A.J. Lerner en 1958.
Eliza est une petite vendeuse de fleurs à l'accent cockney bien marqué: elle n'aspire aucun 'h', et dit 'rain' comme 'Rhine'; à la sortie d'une soirée au théâtre, Mr Higgins, professeur de phonétique et de linguistique, fait le pari de faire passer Eliza Doolittle pour une duchesse après 6 mois de leçons de prononciation...

'My Fair Lady' par A.J. Lerner (1960 - 100 pages)
La pièce de B.Shaw est un peu difficile à lire (Niveau minimum requis: B2+); en revanche, le script de 'My Fair Lady' est très accessible (Niveau minimum requis: B1/B1+) et vous fera passer un très bon moment.
Autre très bon moment, avant ou après la lecture: calez-vous dans votre canapé un après-midi d'automne et régalez-vous avec le DVD de la comédie musicale: la divine Audrey Hepburn (Who else?) campe une Eliza Doolittle inoubliable, et Rex Harrison un Professor Higgins d'un cynisme éblouissant. Les chansons sont 'just great', elles vous resteront en mémoire longtemps.
Cliquez sur le titre de ce message pour voir l'affiche du spectacle.

(*) je milite pour rendre à César ce qui appartient à César, notamment depuis ce jour où, à la chorale du lycée, le chef de choeur nous fait écouter un extrait du Requiem de Mozart, et un élève s'écrie: 'Ah ouais, j'connais, c'est la musique de Cliffhanger!'...
Oh-my-god...




dimanche 10 octobre 2010

On lit quoi quand il pleut?

Well, well, well... Il me semble qu'on peut s'offrir un petit voyage virtuel down under, en Australie. C'est le printemps là-bas, c'est même déjà demain, vu que nous avons 8 heures de décalage (8 heures en moins en France). Il fait 34° aujourd'hui à Darwin... Donc si vous sentez le premier rhume arriver, rien ne vaut un peu de chaleur par procuration!

J'ai eu la chance d'aller en Australie 3 petites semaines et j'en ai rapporté, entre autres, le livre suivant:
'Sunburnt Country, Stories of Australian Life' de Elizabeth Joley, Sally Morgan et une vingtaine d'autres auteurs (1996 - 200 pages)
Niveau minimum requis: B1+
(pour déterminer votre niveau de lecture, reportez-vous aux pages de juin 09 de ce blog)

Il s'agit d'un recueil d'histoires souvent autobiographiques d'Australiens qui racontent leur arrivée sur le continent, leur enfance dans le bush, la découverte du monde du travail ou bien encore leur mariage, etc. Les auteurs sont majoritairement de la première moitié du XXème siècle, et leurs récits permettent au lecteur de découvrir cette Australie des grands espaces, où on apprend à vivre avec le minimum essentiel, expérience souvent fantasmée par les jeunes habitant ailleurs sur la planète. L'Australie reste une des destinations préférées des jeunes Britanniques ou Américains pour leur gap year.
Aussi, comme on dit en anglais, je vous souhaite 'Bon Voyage'!

D'autres lectures sur l'Australie? Voir mon message du 10 mars 2009 ('Et si on s'amusait un peu?)