mercredi 25 août 2010

Lire un grand classique américain

'To Kill a Mockingbird' de Harper Lee (1960 - 309 pages)

Niveau minimum requis: B1 - convient parfaitement aux jeunes lecteurs
(pour déterminer votre niveau de lecture, reportez-vous aux pages de juin 09 de ce blog)

Ce roman est un classique parmi les classiques de la littérature américaine. D'ailleurs il est au programme de l'équivalent du collège partout aux Etats-Unis; les jeunes américains le découvrent en général vers 12-13 ans et l'étudient en classe, comme 'The Old Man and the Sea' de Ernest Hemingway ou encore des nouvelles de John Steinbeck (que je vais tester pour des jeunes lecteurs bientôt...).

Personnellement, je l'ai acheté en me disant 'IL FAUT que je le lise'; du coup, je l'ai commencé 7 ou 8 fois en l'abandonnant au bout de 3 pages... Je suppose que ça vous est déjà arrivé? Le sentiment d'échec n'est jamais bien loin (genre, petite parano: pourquoi moi je n'y arrive pas alors que tout le monde dit que c'est fantastique???)...
Et puis, finalement, l'air de la rentrée aidant - as in, 'and now, time for new resolutions'! - , je l'ai repris, cette fois-ci pour ne plus le lâcher.

Une semaine plus tard, je fais partie des fans! J'espère que ce sera bientôt votre cas si vous ne l'avez pas lu.
C'est une histoire très puissante. D'abord parce qu'elle nous est racontée à travers les yeux d'une petite fille blanche, un peu garçon manqué, qui habite dans une petite ville du sud des Etats-Unis (en Alabama) dans les années 1930. Nous suivons toute l'action grâce à elle et à ses commentaires d'enfant. Le ressort principal du livre, c'est que son père, qui est avocat, accepte de défendre un homme noir accusé d'avoir violé une femme blanche. On y découvre tout ce qui fait l'Amérique: la soif de justice, de démocratie, de tolérance face au racisme, à la bêtise, à la violence, le tout à la sauce sudiste... Pas étonnant que les profs d'anglais américains aient choisi ce livre depuis des lustres comme base pour leurs cours: c'est riche, très riche à analyser.

Tout est très facile à comprendre (même si j'ai toujours la même réserve sur les 3 premières pages!), et l'intrigue va de rebondissement en rebondissement. Les dialogues sont menés comme dans un film(*) et les personnages vous seront très vite familiers.
(*) en 1962, soit tout juste deux ans après la parution du roman, sortait une adaptation au cinéma avec Gregory Peck.

Quand vous aurez lu 'To Kill a Mockingbird', cliquez sur le titre de ce message: il vous enverra sur une émission spéciale de la BBC consacrée au 50ème anniversaire de la parution du roman.
A écouter en podcast.

A noter, Harper Lee, l'auteure de ce roman qui lui a valu le Pulitzer Prize, n'en n'a jamais écrit d'autre! Elle vit toujours en Alabama, où elle a eu 84 ans en avril dernier.


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