dimanche 17 juillet 2011

"The Rain in Spain...

... stays mainly in the Plain."*

Bon, voilà, on est au coeur de l'été mais il pleut comme en automne...

Si vous avez déjà épuisé la liste des palliatifs habituels (TV: déprimante, jeux de société : tout le monde (sauf vous!) triche, gaufres à la chantilly ou crêpes au Nutella : le maillot de bain devrait resservir un de ces jours, non?, Harry Potter au cinéma: un peu réchauffé, vu que vous avez fini de lire la saga en 2007)...

Que faire, sinon vous plonger dans un bon livre en anglais, qui va vous faire oublier cet été un peu raté weatherwise?

Il vous faut:
- un personnage central crédible: un jeune Américain un peu timide qui a soif d'aventure.
- un décor un peu inédit: Berlin en 1984.
- une intrigue à rebondissements: qui est qui? qui fait quoi pour qui? qui aime vraiment qui?
- un bon nombre de pages, histoire de ne pas retomber dans l'ennui trop vite: presque 500 pages...


'The Moment' de Douglas Kennedy (2011- 488 pages)
Niveau minimum requis: B1+ voire B2 (à cause de la longueur)
(pour déterminer votre niveau de lecture, reportez-vous aux pages de juin 09 de ce blog)

D.Kennedy n'écrit pas que des bons romans, mais j'ai trouvé celui-là intéressant, divertissant, bref, parfait pour l'été-quand-on-a-froid ;-).
(cf mon autre recommandation de cet auteur dans le message du 20 juillet 2009)
Quelques scènes un peu glauques (Berlin in the 1980s: what else?), mais l'intrigue est bien menée. Definitely a good summer read!

*Si vous ne connaissez pas cet extrait de 'My Fair Lady', séance de rattrapage urgente: allez lire mon message du 17 octobre 2010 'Connaissez-vous Eliza Doolittle?'
Cliquez sur le titre de ce message pour voir l'extrait: c'est la première fois que la petite vendeuse de fleurs Cockney arrive à prononcer cette phrase avec la bonne diphtongue ('rain' comme 'rein' plutôt que 'Rhine').

4 commentaires:

Beaucowboy a dit…

Bonjour, je viens de finir 'The Dead Heart' de Kennedy. Le roman est plus court mais bien construit et l'histoire est assez crédible.
Il y a des passages drôles au début, mais après ça devient nettement moins drôle pour le personnage principal.
Pauvres Aussies, j'espère qu'ils ne sont pas réellement comme ça !(enfin pas tous)

Lizzy a dit…

Bonsoir Beaucowboy... what a name!

Votre message ne dit pas si vous l'avez lu en anglais?

Je crois que j'ai lu tous les romans de Douglas Kennedy sauf celui-là!
Ses personnages subissent souvent une belle descente aux enfers, comme il dit en avoir vécu lui-même...
Que dit-il des Aussies?

Beaucowboy a dit…

Oui je l'ai lu en anglais. I've done it !
Comme quoi c'est possible.

Pour ce qui est des Australiens du roman disons qu'ils sont plutôt rustres. La première phrase du roman est "I had never seen so many tattoos.", ça donne le ton. Hi hi hi !

Lizzy a dit…

Congrats! Yes you can, etc;-)

Je suis allée en Australie (il y a dix ans) et je m'attendais à trouver une ambiance américaine version hémisphère sud.
Pas du tout: c'est une mosaïque d'Européens et d'Asiatiques, avec une très nette différence entre les Australiens urbains (cultivés, ouverts, cosmopolites) et... les autres. Tous les laissés pour compte de la société (qui l 'étaient déjà avant d'émigrer!) et qui ne voient pas plus loin que leur bout de nez (comme disait ma grand-mère). Des cowboys un peu 'à l'ouest', ce qui est normal pour des cowboys, ha ha.

Quant aux Aborigènes,j'ai vu de tout: des 'rangers' super intéressants qui vous font visiter les 'Rain Forests' et des junkies dans une petite ville entre Sydney et Melbourne, émaciés et hagards.

Bon, mon meilleur souvenir reste ma première rencontre avec un kangourou!!!