lundi 15 août 2011

Sous le pavé, la plage?

Déjà le 15 août! Ce drôle d'été 2011 passe décidément à toute allure. Dès le 14 juillet, certains supermarchés avaient même installé le dreadful rayon 'Rentrée'...

Or, il reste two full weeks avant la date fatidique - qui constitue pour beaucoup d'entre nous le véritable début d'année, détrônant le Jour de l'An ;-).

Aussi je vous propose la lecture d'un pavé (près de 700 pages!) qui se lit assez facilement:

'The Distant Hours' de Kate Morton (2010 - 670 pages)
Niveau minimum requis: B2 (attention, c'est long!)
(pour déterminer votre niveau de lecture, reportez-vous aux pages de juin 09 de ce blog)

Que dire?
Ma liste des points positifs:
- comme dans Rebecca (cf mon message du 14 janvier 2011 'Thriller night') le personnage principal est une demeure aristocratique anglaise. Ici il s'agit d'un château très ancien situé dans le Kent, jardin de l'Angleterre. Beaucoup de personnages ont trouvé la mort dans ses murs, souvent de façon violente et suspecte. Il est aussi la source d'un conte plutôt gothique, écrit par le dernier héritier mâle de la lignée qui le possède depuis la nuit des temps...
- deux autres intrigues se mêlent à celle du château: la vie un peu insipide de la narratrice qui travaille dans l'édition à Londres dans les années 1990 et l'histoire de sa mère, liée au château pendant la Seconde Guerre Mondiale et à ses trois dernières habitantes, vieilles filles aux soixante-dix printemps bien sonnés.
Tous les personnages ont, of course, tant de secrets à cacher.
Il y a là matière à suspense...

However... J'émettrai les réserves suivantes:
Si vous êtes amateur/trice de sensations fortes, vous risquez d'être un peu déçu(e). L'atmosphère se veut gothique, mais à mon avis, ça marche surtout pour les moins de 7 ans ;-).

Besides, Kate Morton, jeune auteure récompensée pour ses trois romans dont celui-ci, est australienne (nobody's perfect!). L'effet collatéral est que l'Angleterre qu'elle décrit est très fantasmée: c'est 'Merry Old England', la très jolie campagne anglaise avec ses aristocrates très excentriques et leurs châteaux très anciens (celui de l'histoire est censé avoir été construit avant l'invasion normande... Hello? Avant 1066?).

All the same, c'est un roman divertissant, dont le ressort reste plausible tout le long et qui ménage quelques bonnes surprises.
Le récit vaut surtout la peine d'être lu (= is worth reading) pour l'ingéniosité du croisement des intrigues et la complexité des rapports filiaux.

3 commentaires:

Anou a dit…

Bonjour,

A chaque fois que je lis un de vos articles, j'ai un petit sourire qui se dessine au coin de mes lèvres (surtout dans le cas présent à partir de "however"..). Ah, comme j'aurais aimé avoir une prof d'anglais qui nous explique la vie des enfants sous le Blitz et avoue à ses élèves n'avoir pas lu "Narnia" (personnellement, pour avoir lu le tome 1, j'ai trouvé ça un peu mou du genou..) !

En tout cas, merci pour votre blog qui me donne toujours de très bons conseils de lecture.

Anou

Lizzy a dit…

Ne regrettez rien: sachez que je mets aussi des notes d'oral horribles aux élèves qui refusent de participer!

Plus sérieusement, je suis en train (d'essayer) de finir un roman assez sordide qui se passe dans un pensionnat en Angleterre à l'époque des premiers Walkmans... Des frissons en perspective (er... not because of the Walkmans, of course;-))

Anou a dit…

Je me disais aussi..

Sinon, connaissez-vous ce dictionnaire ?

http://www.amazon.fr/Dictionnaire-bilingue-impertinent-anglais-fran%C3%A7ais/dp/2356850619

Je me le suis acheté il y a quelques années et je ne regrette pas, il permet de maîtriser le vocabulaire de certains jeunes anglophones, et les phrases données en exemple sont toujours savoureuses.. : "Kylie Minogue's just a wannabe Madonna".